2 mars 2018

{Chronique} Gary Cook Tome 1 Le Pont des Oubliés

Dans un monde recouvert par les flots, une seule chance de survie : embarquer à bord de gigantesques navettes spatiales.

Gary Cook a grandi sous le pont des Oubliés, l'un des derniers refuges sur cette Terre condamnée. À quinze ans, il passe le plus clair de son temps avec Max et Elliot à bord du Neptune, leur modeste bateau de pêche. Les trois amis rêvent de prises fabuleuses et d'aventure.

Autour d'eux pourtant, le monde touche à sa fin. Chaque année, d'immenses navettes surgissent de la mer pour fuir dans l'espace. Des navettes auxquelles les Oubliés n'ont pas accès - jusqu'au jour où Gary apprend que, pour la première fois, l'équipage vainqueur de la terrible course fantôme gagnera sa place à bord du Deucalion VII.
S'ils veulent faire partie du voyage, Gary, Elliot et Max vont devoir prendre tous les risques...




Après deux excellentes lectures qui m'ont été envoyées par les éditions Nathan (dont un coup de cœur pour le livre Les Puissants), j'espérais pouvoir poursuivre sur cette bonne lancée avec en lisant: Gary Cook. Hélas, ma lecture s'est révélée un peu moins folichonne que les précédentes. Pourtant, grâce à un magnifique trailer réalisé par les deux auteurs (l'un d'eux est réalisateur et scénariste) c'était vraiment au départ ce livre qui me tentait le plus. Je vous laisse d'ailleurs admirer la magnifique bande-annonce qui illustre très bien le résumé de cette histoire tout en nous mettant l'eau à la bouche : 




La Terre est en train d'être submergée par les eaux. Dans cet univers apocalyptique, la seule chance de survivre est d'obtenir l'une des rares places à bord d'une navette spatiale pour quitter cette planète en voie de disparition. Les places à bord de la navette sont difficilement accessibles mais l'une d'elle est mise en jeu pour les habitants du pont des oubliés. Il suffit pour la remporter, de gagner une course de bateau. Gary et ses amis d'enfance vont bien entendu se lancer dans la compétition. 
Gary n'est pas un héros conventionnel. Timide, peureux et sans trop de caractère, il est bien éloigné des personnages principaux que j'aime habituellement suivre. Je n'ai malheureusement pas réussi à m'attacher à lui à cause de son trop grand manque de charisme bien que je lui reconnaisse volontiers un caractère franc et loyal. C'est toujours assez dur pour moi de m'investir dans un roman lorsque je ne me sens pas impliquée par ce qui arrive au personnage principal et malheureusement c'est ce qui s'est passé ici. 
J'ai trouvé très intéressant l'univers créé par notre duo d'auteurs. Il est très visuel et je me suis représenté à merveille l'environnement dans lequel évoluent Gary et ses amis Max et Elliott, dont les journées sont ponctuées à patrouiller en mer à bord de leur bateau afin de trouver de quoi se nourrir. L'atmosphère du récit m'a toutefois parut assez pesante et tristounette. On est face à un monde qui se meurt et dans lequel la plupart des survivants ne font qu'attendre leur fin annoncée. Il y a davantage de gens qui semblent avoir baissé les bras que de personnes déterminées à prendre les rênes de leur destin. 
C'est finalement l'intrigue qui a achevé de me décevoir. J'ai bien compris qu'il s'agissait du premier tome d'une trilogie et je comprends tout à fait le principe de ne pas trop en dévoiler afin d'en garder sous le coude pour la suite mais ce premier tome ne m'a semblé rien de moins qu'une très longue introduction dans laquelle il ne se passe finalement pas grand chose à se mettre sous la dent. Lisant une dizaine de livres par mois, il m'en faut un peu plus qu'une course de bateau un peu houleuse et un concours de plongée pour me sentir intéressée. 
En résumé, je n'ai été que moyennement convaincue par cette lecture pourtant pleine de promesses. J'ai trouvé ce premier tome assez lent et monotone et mon intérêt a malheureusement décrut tout au long de l'histoire, ne me donnant pas spécialement envie de découvrir la suite. Nul doute en tout cas que les éditions Nathan me réserveront d'autres belles surprises. 


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