À 6 ans, Lavinia, orpheline irlandaise, se retrouve esclave dans une plantation de Virginie : un destin bouleversant à travers une époque semée de violences et de passions... En 1791, Lavinia perd ses parents au cours de la traversée les emmenant en Amérique. Devenue la propriété du capitaine du navire, elle est envoyée sur sa plantation et placée sous la responsabilité d'une jeune métisse, Belle. Mais c'est Marna Mae, une femme généreuse et courageuse, qui prendra la fillette sous son aile. Car Belle a bien d'autres soucis : cachant le secret de ses origines, elle vit sans cesse sous la menace de la maîtresse du domaine. Ecartelée entre deux mondes, témoin des crimes incessants commis envers les esclaves, Lavinia parviendra-t-elle à trouver sa place ? Car si la fillette fait de la communauté noire sa famille, sa couleur de peau lui réserve une autre destinée.
J'ai lu ce livre sur un coup de tête et ça me fait particulièrement plaisir de commencer ma chronique en écrivant cette phrase! Il faut dire que la quasi majorité de mes lectures sont programmées d'avance: piles à lire de saison, services presse, lectures communes, tout ça laisse peu de place à la fantaisie et au lâcher prise mais de temps à autres je me lance dans des lectures dites "spontanées". J'ai emmené 4 livres dans ma valise en Sardaigne et j'avais très envie qu'un de ces quatre livres soit un livre de poche pour une question pratique. La colline aux esclaves me faisant des appels du pied depuis quelques mois, j'avoue ne pas avoir hésité avant de le mettre dans ma valise. C'est typiquement le genre de livre (drame historique, ségrégation raciale) que je lis très peu mais qui me tente pourtant énormément! Quoi qu'il en soit bonne pioche! J'ai eu un coup de coeur pour cette histoire!
J'ai dix-huit ans maintenant et je suis assez grande pour savoir ce que je veux. Cette dépendance est ma maison et, quoi qu'il arrive, personne me fera partir d'ici. Je m'en fiche de ce qu'ils disent. Je veux pas de papiers d'affranchissement. Ce serait juste pour le capitaine une façon de m'éloigner.
J'ai lu ce livre sur un coup de tête et ça me fait particulièrement plaisir de commencer ma chronique en écrivant cette phrase! Il faut dire que la quasi majorité de mes lectures sont programmées d'avance: piles à lire de saison, services presse, lectures communes, tout ça laisse peu de place à la fantaisie et au lâcher prise mais de temps à autres je me lance dans des lectures dites "spontanées". J'ai emmené 4 livres dans ma valise en Sardaigne et j'avais très envie qu'un de ces quatre livres soit un livre de poche pour une question pratique. La colline aux esclaves me faisant des appels du pied depuis quelques mois, j'avoue ne pas avoir hésité avant de le mettre dans ma valise. C'est typiquement le genre de livre (drame historique, ségrégation raciale) que je lis très peu mais qui me tente pourtant énormément! Quoi qu'il en soit bonne pioche! J'ai eu un coup de coeur pour cette histoire!
En 1791, Lavinia, orpheline de 6 ans, est recueillie par le capitaine d'un navire qui va l’emmener dans sa plantation de tabac en Virginie et lui offrir une place de domestique dans sa maison. Lavinia, blanche et rouquine va donc se mêler aux domestiques de la plantation et trouver très rapidement sa place auprès de Belle et de Mama Mae qui vont la prendre sous leur aile.
Bouleversant, captivant, grandiose, voici les trois mots qui résument le mieux ce que j'ai pu penser de cette histoire. Je m'attendais à ce que le capitaine ou bien sa femme soient des personnages profondément cruels envers leurs employés mais le danger n'est pas venu de là où je pensais. Quoi qu'il en soit, comme je le pressentais, l'univers de cette histoire est atroce, dangereux et tyrannique. Les atrocités contre les esclaves sont de mise et considérées à l'époque comme étant "normales". Lavinia pour sa part à la possibilité grâce à sa couleur de peau de se choisir un tout autre destin et j'ai été bouleversée face à sa loyauté sans bornes qu'elle éprouve pour sa famille de coeur.
Le récit s'étale sur une vingtaine d'années ce qui nous permet de découvrir les personnages et de les voir grandir et mûrir avec le temps et j'ai été passionnée par leurs destins à tous. Je ne peux même pas vous dire qui a été mon personnage préféré. Evidemment j'ai suivi avec passion le destin de Lavinia mais j'ai suivi avec la même flamme ce qui arrivait à Belle, Mama Mae, Papa Georges, Ben et les autres. Leurs destins se mêlent et s'entre-mêlent avec le temps et ni la fatigue, ni la faim, ni les disputes, ni les sévices ne vont parvenir à distendre les liens qui se sont créés entre eux tous. Nos héros avides de liberté vont vivre des choses bouleversantes que les petits bonheurs du quotidien vont parfois réussir à adoucir mais sachez-le, l'auteure ne nous épargnera rien de leurs souffrances ni de leurs luttes quotidiennes.
J'ai lu la moitié de ce livre en Sardaigne et j'ai terminé l'autre moitié à mon retour, en pleine nuit d'insomnie, terrassée par la fatigue et le rhume mais désespérément avide de connaitre le fin mot de cette intrigue riche en rebondissements en intensité et en émotions. Gros coup de coeur donc, pour ce livre qui change de ce que j'ai l'habitude de lire et qui m'a complètement pris aux tripes.
Ce n’est pas vraiment mon genre de lecture habituel, mais je le vois un peu partout et il me fait de plus en plus envie !
RépondreSupprimerVery thougghtful blog
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