Rebecca Kean, Tome 1: Traquée

 

Résumé: Nouvelle-Angleterre, Burlington ... Pas de délinquance, élue la ville la plus paisible des Etats-Unis, bref, un petit havre de paix pour une sorcière condamnée à mort et bien décidée à vivre discrètement et clandestinement parmi les humains. Malheureusement, en arrivant ici, je me suis vite aperçue que la réalité était tout autre et qu'il y avait plus de démons, de vampires, de loups-garous et autres prédateurs que nulle part ailleurs dans ce foutu pays. Mais ça, évidemment, ce n'est pas le genre de renseignements fournis par l'office du tourisme, maudit soit-il... 

Citation: - Ca s'est bien passé avec la petite?

- A la place de sa mère, je me serais fait ligaturer les trompes et j'aurai adopté des yorkshires, dis-je. Au fait, vous avez un conseiller d'orientation?

- Non pourquoi? me demanda-t-elle, surprise.

- Parce que Sophia semble avoir choisi de devenir sociopathe, avec en matière principale, "magie" et en option, "meurtre".

 

 

Cette semaine j’ai relu Rebecca Kean que j’ai bien entendu adoré tout comme la première fois où je me suis plongée dans cet univers très riche. La couverture est plaisante, la dessinatrice a fait du bon boulot, cet air "me faites pas chier" c'est tout à fait elle!

Rebecca est une sorcière de guerre qui maîtrise les quatre éléments et vient d’un puissant clan français. Traquée par ses semblables elle a pris la fuite avec sa fille de 10 ans, Léonora avant de se poser dans une petite ville de la Nouvelle-Angleterre. J’aime beaucoup son personnage car elle est puissante, déterminée, impitoyable mais elle a également un côté extrêmement humain et touchant qu’elle tente tant bien que mal de refouler.  Le livre est écrit de son point de vue ce qui permet de mieux la connaître et l'apprécier. Par ailleurs c’est rare de trouver une héroine déjà maman dans l’univers de la bit-lit. La communauté surnaturelle de Burlington est composée de plusieurs clans: les potionneuses, les chamans, les muteurs, les loups-garous, les démons et les vampires. Le chef de chacun de ces clans est membre d'une organisation appelée le Directum qui a proposé à Rebecca le poste d’Assayim en vertu de ses puissants pouvoirs. C’est en gros l’équivalent d’un détective, d’un shérif et d’un bourreau.  

 

C’est dans ce contexte que l’intrigue va commencer. Des membres de plusieurs clans vont se faire kidnapper et Rebecca va devoir mener l’enquête. Ce qui fait la force de ce premier volume n’est clairement pas l’intrigue que j’ai trouvé banale et qui s’est résolue un peu trop facilement à mon goût.

 

Pour autant je vous l’ai dit j’ai adoré ce livre et ce, grâce à deux choses : le rythme qui est très soutenu, avec des dialogues omniprésents, peu de descriptions, des réparties cyniques bien senties qui font que l’histoire avance vite et que je n’ai pas vu les pages défiler et les personnages qui sont attachants au possible. Dans ce tome d’introduction Rebecca va aller visiter tour à tour les différents clans ce qui va permettre aux différents personnages de se manifester. Je suis obligée de commencer avec le beau vampire Raphael qui ne laisse pas indifférente Rebecca qui essaie désespérément de prendre ses distances (sa dernière relation avec un vampire lui a valu la naissance de sa fille Leo). Sa meilleure amie est une louve Beth, hyper attachante mais protectrice comme tous les garous. Parmi les loups on note également Gordon, le chef du clan (un vieux escogriffe au grand cœur) et Bruce, un jeune mâle qui va prendre Rebecca et Leo sous sa protection.  Je ne vais pas tous vous les citer car les personnages sont nombreux.

 

La fin est satisfaisante car l’enquête est rondement menée par Rebecca et on a une ouverture vers une prochaine intrigue car on apprend que le père de Leonora va bientôt arriver en ville ce qui présage plein de nouveaux rebondissements.

Ma note est de 4/5. Ce qui m’a manqué pour avoir la note maximale c’est que une fois de plus l’intrigue manquait d’intérêt. En ce qui concerne le personnage de Rebecca, tout le monde l’aime et l’admire, tout le monde veut l’aider et la protéger, tous les hommes sont à ses pieds. C’était peut-être un peu trop dès le début !